ALTER EGO
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Pétition de soutien

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Masculin Nombre de messages : 12
Localisation : Paris
Date d'inscription : 09/03/2007

Pétition de soutien Empty
MessageSujet: Pétition de soutien   Pétition de soutien EmptyMar 13 Mar 2007 - 20:30

Voici une pétition de soutien aux enfants scolarisés risquant d'être expulsés.

Pétition nationale : "LAISSEZ LES GRANDIR ICI !"
http://www.educationsansfrontieres.org/?article4633
Revenir en haut Aller en bas
https://alterego.fr1.co
kendili
Invité




Pétition de soutien Empty
MessageSujet: l'amour d'humanité   Pétition de soutien EmptyLun 21 Mai 2007 - 20:32

Ce qui m’a amené à écrire ce livre, c’est le désastre qui s’est abattu sur mon pays et sur ma patrie… J’ai commencé à chercher le repos en composant ce livre et j’ai fait de lui comme la complainte de la demeure et des êtres chers.

Cela n’a aucune utilité et ne sera d’aucun secours, mais j’ai fait tout ce que me permettaient mes forces.

Usama Ibn Munquidh, (1095-1188)
Le livre des campements et des demeures 1172





Ceci est mon texte à moi ou plutôt ce que je pense avoir compris de ce que tu as exprimé entre le café d’Aubagne et quelques jours avant ton départ….

Il ne se passe pas quelques mois sans que revienne sur le devant de la scène la question de l'immigration et de son intégration, ne devrait-on pas plutôt dire « adaptation » ? Là aussi se pose le choix des mots…, celle-ci (l’immigration) est soit portée vers le haut, soit tirée vers le bas en fonction de l’actualité et de ceux qui la font.

Du désespoir dans les banlieues au mal de vivre des uns avec les autres, des différences de couleurs « Blanc, Black, Beur », en passant par le choc des civilisations avec tout ce que cela comprend (les modes de vie, la langue, la religion, les coutumes etc….) c’est pour ces quelques raisons que les pouvoirs publics ne ne doivent pas confondre l’immigration nord-africaine et africaine comme l’immigration européenne.

Rarement ces questions n’ont été aussi propices à la polémique sans qu'un débat clair et objectif n’ait été atteint.

Les états d’âme de Gharib (l’étranger)

Image :
La religion que je professe est celle de l’amour.
Partout où ses montures se tournent.
L’amour est ma religion et ma foi.

Ibn Arabi (philosophe soufi 1165/1240).

Le dicton est accompagné par la flûte (ney en arabe), mélancolique (saba). On aperçoit Gharib encerclé de barreaux, (personnage et auteur de profil dans l’obscurité d’une pièce où un seul objet est éclairé, un livre posé sur le bureau.

Zoom sur le livre ouvert où sont écrits les états d’âme des personnages.

Voix off de l’auteur :

Mon péché,
Et, qui de nous fut sans péché ?
C’est de continuer à croire à l’échange et à l’espoir !
Ton péché
Et qui de nous fus sans péché ?
C’est de continuer à croire au doute et au désespoir !

Image :
On voit Gharib sur le boulevard il passe et fond dans la foule, il erre dans les rues), la musique s’atténue (le fond de musique Dahmane El Harrachi, Ya rayah, Oh toi qui part, quelque soit la destination, un jour ou l'autre, tu reviendras à ton point de départ).

Voix off de l’auteur :

Je m’appelle gharib ou l’étranger pas celui d’Albert Camus tout simplement le mien.
Je suis jeune et j’ai trop vécu !
C’est la rançon de l’immigration.
Je n’ai jamais cessé de goûter mes larmes amères…
Toi mon frère, transmet-leur un salut de paix, de la part d’un être attristé dont le cœur est tant chagriné par l’exile.
Dis-leur aussi, qu’ils sont les seuls à pouvoir me témoigner tendresse et assistance.

Image :
Dans un quartier populaire marocain Gharib assis sur les marches devant chez lui avec un verre de thé.

Voix off :

Depuis mon jeune âge, là bas dans mon pays, j’ai toujours imaginé la France comme une charmante jeune fille aux cheveux châtains et aux yeux verts, vêtue d’une longue robe, assise sur un rocher, penchée en avant et qui tient entre ses mains « Le spleen » de Baudelaire en disant « Je ne sais quoi ? ».
Depuis je meurs d’envie de dla connaître, mais vraiment…

Image :
Apparition de la page du livre à l’écran contenant un message :

AUJOURD’HUI C’EST LA MEMOIRE D’HIER,
ET DEMAIN C’EST LE REVE D’AUJOURD’HUI


Second personnage : Adil, 24 ans, né à Lyon travaille en intérim.

Je suis toujours appelé l’immigré ou le jeune voyou, alors que je suis Français….
Tout simplement un être humain…
Dans un sens je me sens français, et dans un autre non … !
Il y a des regards qui prouvent le contraire et je ne suis pas le seul à les ressentir.
Même dans mon pays d’origine je ressens les regards… c’est pas pareil…
Là bas non plus, je ne me sens pas chez moi, d’ailleurs je ne suis chez moi nulle part !

Fond de musique « le micro brise le silence »

Image :
Lieux de vie, son quartier, chez ses parents, avec ses amis…

Fond de musique de Nay mélancolique

Voix off de l’auteur :

Cette double crise identitaire, cette déchirure émotionnelle et culturelle pousse une partie des jeunes Français d’origine « maghrébine » à commettre des actes spectaculaires et insensés.
Désormais on ne parle plus, on casse ! la question est « comment peut-on remplacer les coups par la parole » ?

C’est par l’accès à une éducation honorable, à un emploi stable et à des logements décents … C’est par une justice sociale et une citoyenneté de partage qu’une intégration pourra se faire pleinement.

Image :
Retour à Gharib et à son livre pour voir un nouveau message.


VOUS N’ETES BON QUE SI VOUS NE FAITES QU’UN AVEC VOUS MEME

Troisième personnage : Nawal 29 ans, vit à Limoges, responsable de magasin.
Lieux de vie, chez elle, son travail, la nature…

A la rentrée scolaire, le maître a fait un tour de table en demandant la profession de nos parents. Une fois le tour de table terminé un de mes camarades, « David », se tourne vers moi, et dit : « retourne dans ton pays, se sont tes parents qui prennent le travail des miens et qui nous enlèvent le pain de la bouche ».

J’avais 8 ans, mais j’étais sûre qu’il rapportait les propos de ses parents, j’étais très choquée. Et après j’ai compris qu’il ne sert à rien de rentrer dans un conflit avec les gens qui me traite de « sale arabe » de « raton », ou « melon ». Au contraire, ce racisme m’a toujours donné le courage et l’envie de réussir. J’ai toujours vécu le racisme avec humour, par contre, je suis du même avis que la société française, les jeunes des cités sont irrespectueux, ils ne font rien pour réussir, car c’est possible de réussir. Je suis arabe comme eux et j’ai réussi.

Voix Off :

La civilisation moderne est une civilisation par excellence, le seul fait d’appartenir à la communauté noire ou arabe vous catalogue de façon négative. Voilà le « beau » travail que font les médias, cela passe d’abord par le choc des images. Les médias renvoient des images qui nous paralysent t nous rendent honteux. Certains d’entre nous ayant trop consommé ; ces images négatives finissent aussi par nous rejeter.

Image :
Extraits de journaux d’informations, émissions autour des jeunes et la violence des cités.


Image :
Retour à Gharib et à son livre pour voir un nouveau message.


SOYEZ GENTILS AVEC LES ETRANGERS
PARCE QUE VOUS MËME ËTES UN ETRANGER !


Quatrième personnage : Hamid 34 ans, livreur (sera filmé dans son camion de livraison et dans un café où il gratte et joue au « Rapidà » « je gratte pour gagner et je gratte pour gratter le temps » maudit temps, il regarde l’écran et dit « on est les enfants de la deuxième chance ! ».

Mon enfant, ma famille, c’est eux qui me donnent la joie de vivre… Je n’ai pas d’amis, ma guitare et ma seule amie, je chante et je fais vibrer les cordes pour faire passer le temps. Je suis cramé, mon visage est crispé du soleil et de la misère.

Image :
On le voit au bord de la Seine chanter avec sa guitare et son copain Issam (une chanson marocaine nostalgique).

Issam commencera son témoignage au bord de la Seine. Il serre la main de Hamid et ils partiront chacun de leur côté.

Après nous suivrons Issam jusqu’au foyer social où il vit actuellement.

Cinquième personnage : Issam, 26 ans, magasinier, Carrière Sous Poissy

Après avoir passé une première nuit au foyer, j’ai compris qu’il fallait cesser de rêver. Autour de moi que des immigrés. Pour la plupart, il sont là depuis 30 ou 40 ans, ne parlent pas le français, ils vivent seuls, loin de leurs familles. Parfois, ils partent voir des prostituées même si les moyens financiers ne suffisent pas. Tout est nouveau, tout à découvrir, c’est une renaissance pour eux.
Ils sont seuls et ont vite compris qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.
C’est pas la fraternité forcée ça ? Parfois il m’arrive d’aller sur Paris, pour voir d’autres visages, ceux de mes camarades et voisins sont crispés par le soleil et la misère… j’aime la beauté.

Image : un restaurant maghrébin, c’est la rupture du jeûne, une ambiance conviviale presque familiale, quelques visages expressifs surtout des vieux qui arrivent….

Voix off :

Nos regards se croisent et nous échangeons la douleur et la soif subite de crier sans pouvoir nous arrêter. C’est pour libérer le trop de plein de cette solitude qui nous consume et nous rassemble. Las discrimination que les autres nous font subir c’est encore plus pénible celle que l’on s’inflige.


Image :
Retour à Gharib et à son livre pour voir un nouveau message.


C’EST AINSI QUE L’HOMME S’ELOIGNE DE L’HOMME


Dernier personnage : Salah, 34 ans sans papier (à visage caché ou de dos, au bord de mer à Marseille, devant la porte de l’Orient ouverte sur le Maghreb).

Dans mon pays, j’ai toujours rêvé d’être prof, pour éduquer et instruire. Mon rêve s’est brisé et avec ma vie affective par le cauchemar du chômage. J’ai immigré en France pour suivre mes études en Histoire. D’ailleurs ma thèse porte sur l’analogie de l’Histoire de Moulay Ismaël (empereur marocain) avec celle de Louis XIV.
Hélas ! Je n’ai plus de papiers, aux yeux de tout le monde je suis « clandestin » et même aux yeux de mes compatriotes, je suis un « clando » ou un « bledar ».
Le mot « clandestin » me révolte, me déshérite de ma dignité et de mon histoire.

Image : Salah disparaît et laisse juste un message sur le sable.

NE ME SOUCOUEZ PAS JE SUIS PLEIN DE LARMES

La caméra part de la phrase écrite sur le sable, puis effacée par les vagues et va vers une mer plus grande ; on voit un bateau en partance vers le Maroc via l’Espagne.

Voix off :

Quand j’erre dans la mer,
Je vois ces lumières et ces âmes perdues ;
Je vois leurs larmes qui disparaissent,
Je vois leurs douleurs qui apparaissent.

Image : une couronne de fleurs qui flotte sur la mer. Fond de musique d’une mélodie au Nay …

Leurs vies s’attachent et leurs rêves s’arrachent ;
Des jeunes qui nagent et qui se noient
Ecrasés de soleil, ils n’accusent pas la mer
Ecrasés de soleil, ils dénoncent la misère.

Image : des jeunes qui tentent la voie de la mer pour émigrer vers l’Europe (émigration parallèle). Gharib fredonne une chanson avec une musique au violon.
Barques de la mort… des corps vomis par la mer….

Saïd 34 ans, il se trouve à bord du bateau, il regarde les premières lumières de Tanger.

(Chanson de Marcel Khalifa : « le passeport » l’éxil… retrouvailles douloureuses….)

Arrivée : soirée en famille à Casablanca dans un quartier populaire.

2ème jour, rencontre avec une famille française qui vit à Casablanca.

Comment eux vivent-ils leur immigration ?
Comment perçoivent-ils leur intégration au Maroc ?
Que pensent-ils des immigrés Maghrébins en France ?

3ème jour, départ pour Volubilis, ville romaine (ruines) à la rencontre des jeunes Français et des jeunes Marocains qui travaillent sur un chantier. Saïd passera la journée avec eux pour travailler, discuter… Après un beau coucher de soleil, à côté de l’Arcade de Caracalla (premier empereur romain ayant accordé la citoyenneté romaine aux marocains berbères).

Autour d’un feu, les jeunes du chantier chanteront accompagnés par une guitare.

Nous voulons pour tous les hommes,
Nous voulons pour tous les peuples,
Le travail, le pain, la joie, la liberté,
Notre chant nous engage,
Luttons mes frères
Portons l’amour au monde entier.
Image :
Saïd est seul près du feu, il parle de ses sentiments et de l’immigration….

4ème jour, départ de Saïd vers la France.

Voix off :

Nous pensons que cette terre doit d’abord donner du pain aux affamés, notre chant nous engage, luttons mes frères, portons l’amour au monde entier.

Image : Saïd se lève en laissant le livre ouvert, il éteint la lumière et sort. Dans l’obscurité de la pièce, on aperçoit une page blanche, avec un dernier message.



C’EST PAR LA JUSTICE QUE L’ON PEUT MESURER (…)
LA VALEUR OU LA NULLITE DE L’HOMME

Platon (427-347)
realiser par bekkali
je pense a tous mes amis de alterego
Revenir en haut Aller en bas
kendili
Invité




Pétition de soutien Empty
MessageSujet: salut frére   Pétition de soutien EmptyLun 21 Mai 2007 - 20:35

je suis la frére pour dire que je suis la pour dire tous pour dire que tu es dans mon coeur voila frére passe tous mes salutation a tous
Revenir en haut Aller en bas
Admin
Admin
Admin


Masculin Nombre de messages : 12
Localisation : Paris
Date d'inscription : 09/03/2007

Pétition de soutien Empty
MessageSujet: Re: Pétition de soutien   Pétition de soutien EmptyVen 25 Mai 2007 - 16:23

Bienvenu Khouyas !
Quel est l'histoire de ce reportage ? Il est réalisé ou c'est un projet. Beau travail en tout cas. Bravo !

Je vais moi aussi y aller d'une citation. Elle est de Victor Hugo et rejoint ton message.

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre..."
Revenir en haut Aller en bas
https://alterego.fr1.co
Contenu sponsorisé





Pétition de soutien Empty
MessageSujet: Re: Pétition de soutien   Pétition de soutien Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Pétition de soutien
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ALTER EGO :: FORUM ALTER EGO :: Revue de presse-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser